surmédicalisation de la grossesse
Crédit photo : Caroline Robi

« Être enceinte ce n’est pas une maladie ! » Cette phrase résonne de façon très étrange en moi. Non, effectivement, être enceinte, ce n’est pas une maladie et pourtant la surmédicalisation de la grossesse est une réalité. Mais alors pourquoi tant de médecins, tant d’examens, tant de médicaments alors qu’on pourrait vivre notre grossesse simplement et sans superflu ? Et surtout sans prendre de risques pour notre bébé. Aujourd’hui on vit dans une société où tout est médicalisé, stérilisé, aseptisé et où le naturel, bien que largement répandu à grand renfort de marketing, trouve très vite ses limites.

Je parle beaucoup sur mon compte Instagram de mon expérience de future maman. Et il y a un sujet en particulier qui revient très régulièrement c’est justement la surmédicalisation de la grossesse. Un fait que j’ai clairement la sensation de subir et qui reste une question délicate voire tabou dans notre société. J’ai donc voulu partager avec vous mon ressenti et mon avis à ce propos pour peut-être vous apporter des éléments qui vous seront utiles si vous attendez un heureux évènement (ou pas d’ailleurs).

Qu’est-ce que c’est, concrètement, la surmédicalisation de la grossesse ?

On appelle « surmédicalisation » le fait de trop médicaliser la grossesse , c’est à dire d’avoir recours à des examens médicaux, des médicaments ou toute autre pratique médicale qui ne s’avèrent pas indispensables à la santé de la maman ou du bébé. Aujourd’hui en France, la grossesse est vraiment surmédicalisée. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est un fait. Il n’y a qu’à comparer avec nos voisins européens pour s’apercevoir qu’en matière de suivi de grossesse et naissance, on n’est pas dans le peloton de tête question physiologie et approche naturelle.

Le problème c’est qu’à cause de cette surmédicalisation, on perd complètement de vue un point essentiel : le corps humain est bien fait. Les femmes accouchent depuis que le monde est monde et le minimum serait de faire confiance un peu à notre corps, en ses capacités à porter et mettre au monde un enfant. Par exemple, notre corps sait très bien faire « la sélection naturelle ». C’est à dire qu’il va savoir se délester d’un embryon qui n’est pas viable. Quand on y pense, c’est déjà énorme. Et quand on sait tout ce à quoi le corps s’adapte pendant la grossesse, les transformations, les changements d’état et tout ce qu’il est capable de mettre en place pour assurer le bon développement d’un bébé, c’est dommage d’entraver la nature alors qu’elle a tout prévu comme il faut !

Alors je vous vois venir : « ouais ok les femmes elles accouchent depuis que le monde est monde mais la mortalité infantile et maternelle aujourd’hui est nettement inférieure… ». Oui, personne n’a dit le contraire. Et heureusement que la médecine moderne est là. Le but n’est pas de cracher dessus. En cas de pépin on est ravi que les médecins soient là et c’est une chance énorme de vivre dans un pays où on bénéficie d’un système de santé digne de ce nom. Mais, je pense que vous voyez où je veux en venir… si il n’y a pas de pépins ?

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

surmédicalisation de la grossesse
Crédit photo : Caroline Robi

Je pense que cette phrase résume très bien ce que je ressens quand je me trouve face au personnel médical actuellement (c’est à dire enceinte de 29 semaines d’aménorrhée). J’ai eu un parcours vraiment particulier avec les médecins (et le monde médical d’une manière générale) depuis le début de ma grossesse. Et je suis, hélas, loin d’être la seule a avoir subi ce que je vais vous raconter. L’idée ici n’est ABSOLUMENT PAS de vous dire de fuir la médecine ! L’idée c’est de vous éclairer sur les alternatives qui existent, surtout de vous rappeler qu’il faut vous faire confiance en tant que femmes, de faire confiance à votre corps et de véhiculer une idée simple : si votre grossesse se passe bien et que vous allez bien, vous n’avez pas besoin de médicaliser outre mesure votre grossesse.

Premier trimestre

Quand j’apprends l’heureuse nouvelle, mon premier réflexe est de prendre rendez-vous chez ma gynéco habituelle. On fait ce qu’on appelle une échographie de datation pour établir la date de conception, la date du terme etc. Jusque là tout va bien. Sauf qu’au moment d’organiser le suivi de la grossesse, on explique à la gynéco qu’on préfère passer par une sage-femme mais que les échographies on les fera avec elle. Réaction de la gynéco, hyper dubitative : « heu, une sage-femme n’est pas médecin ». Donc déjà non seulement elle juge notre choix mais en plus elle essaye limite de nous faire peur en nous expliquant qu’une sage-femme n’a pas les compétences d’une gynécologue… Alors merci, mais jusqu’à preuve du contraire, les sage-femmes c’est leur taf, les bébés et les naissances. Et elles ne tuent pas leur patients donc ça devrait aller.

Je vous passe les premières semaines a essayer tant bien que mal de trouver une routine alimentaire/beauté/sport compatible avec la grossesse sachant que ma gynéco et mon médecin traitant n’étaient d’accord sur rien (je n’avais pas encore de sage-femme à ce moment là) et qu’Internet regorge de tout sauf de sites avec des sources fiables… A qui faire confiance ? Qui a raison ? J’ai été écoeurée par ce trop d’infos et cette sensation de devoir vivre sous cloche. Un médecin m’a même conseillé d’éviter de sortir pendant les pics de pollution à cause des perturbateurs endocriniens !!! J’avais l’impression que quoi que je fasse je ne prenais jamais la bonne décision. Manger des fruits c’est bien, il y a des vitamines. Oui mais en fait non, c’est trop sucré. Bref, un ras-le-bol total. J’ai fait à ma sauce. Et même qu’une fois, j’ai mangé du saucisson.

Les deux premiers mois, j’ai été malade, mais malade… Je n’ai pas vomi (ça doit venir du fait que je suis une princesse). Mais j’ai eu des nausées et étourdissements tellement handicapants que j’ai du arrêter de travailler. C’est simple, je ne tenais pas debout. Déjà persuadée à l’époque que le naturel devait avoir une place prépondérante dans cette grossesse, je décide de tester les remèdes de grand-mère. Le gingembre : ok, ça marche une fois sur deux. Fractionner les repas : ouais ok, mais bouffer toutes les 1h30 sur ton lieu de travail c’est juste pas possible. Dormir H24 : c’est pas mal mais si t’as un boulot c’est pas super compatible non plus. Bref, je vais voir un médecin qui m’a prescrit du Donormyl (c’est un anti-histaminique utilisé comme somnifère). Il est classé sans danger sur le site du C.R.A.T (Centre de Recherche des Agents Tératogènes, une mine d’informations sur les médicaments autorisés pendant la grossesse et l’allaitement. Je vous le recommande). Je m’autorise donc ce traitement sur une courte durée et en diminuant les doses de moitié par rapport à la prescription qui m’est faite. Youpi ! Ça marche. Comme quoi, quand il y a un problème, on est content d’avoir les médecins pour nous aider.

Deuxième trimestre

J’ai entamé le suivi avec la sage-femme et avec le papa on a commencé l’haptonomie. C’est une préparation à l’accouchement qui, passant par le toucher affectif (l’apposition des mains sur le ventre et la communication directe avec le bébé), permet de créer un lien très tôt et surtout d’impliquer le papa. Cette expérience nous ouvre déjà les portes vers une grossesse plus douce et nous fait comprendre qu’en fait, on gère. Parce qu’instinctivement, on sait toujours quoi faire. Il faut y aller au feeling, s’écouter, se faire confiance.

Les nausées s’estompent, je vais mieux. Jusqu’à ce jour où je perds du sang. Direction les urgences. Je sais qu’il y a un problème mais je ne suis pas en panique. Parce qu’au fond de moi je sais que ça va aller. Je rentre à peine dans mon deuxième trimestre et on me parle de placenta bas inséré et recouvrant. C’est à dire qu’il est trop bas, recouvre et frotte contre mon col de l’utérus ce qui créée les saignements. Ça induit qu’il est probable que j’accouche par césarienne car si mon placenta recouvre mon col… bah le bébé ne peut pas passer ! Je suis à peine à 4 mois de grossesse et on me parle d’accouchement par césarienne… Alors que, techniquement et médicalement, il est bien trop tôt pour déceler ce genre de problème, notamment parce qu’à ce stade, c’est normal que le placenta soit encore assez bas. Mais c’est mon premier enfant alors on écoute ce qu’on nous dit. Cimer l’angoisse.

Aux urgences, on me dit qu’il faut surveiller, me reposer et surtout vérifier à l’échographie du 2e trimestre si le placenta est remonté. Entre temps j’ai des petits maux et à chaque fois je donne la priorité aux méthodes naturelles alors qu’on me prescrit des médicaments. J’ai même eu droit à  » Mais pourquoi vous ne prenez pas systématiquement des médicaments quand vous avez mal, vous aimez souffrir ou quoi ? » Alors non, j’estime juste que les médicaments c’est ok si la douleur est intolérable sachant que je ne suis pas la seule à prendre en pleine face tous les excipients chimiques qu’ils contiennent… Bon, il s’avère qu’après le yoga, les pruneaux, l’exercice physique et 3 litres d’Hépar par jour, j’ai fini par prendre régulièrement un laxatif parce que ça n’était pas vivable (j’ai une pathologie chronique des intestins aussi, ça joue..).

Arrive la fameuse échographie T2. En plein confinement. Déjà la gynéco m’envoie chier quand je lui demande de filmer pour le père qui ne peut pas etre présent. « Ah ben non, c’est un examen médical il ne faut pas exagérer ». Ok, déjà pourquoi je tombe sur la seule acariâtre qui me refuse ça alors que toutes mes copines enceintes ont pu le faire ?! Ensuite, on procède à l’examen et la je vis l’enfer sur terre. Mon placenta est remonté, je n’ai donc aucun problème à ce niveau. La gynéco confirme qu’au stade ou j’étais quand j’ai eu les saignements, c’était tout à fait normal car à ce moment de la grossesse le placenta peut frotter contre le col. J’ai donc passé 6 semaines à stresser pour rien. Bref.

Par contre, outre le fait qu’elle me fasse subir des violences obstétriques pendant l’examen (c’est à dire qu’elle pilonne mon ventre avec une violence sans nom à l’aide de sa sonde pour faire bouger mon bébé qui refuse de lui montrer son profil… geste très largement pratiqué et malheureusement jamais remis en cause) elle en rajoute une couche histoire d’être bien sûre que mon niveau de stress ne redescende pas. Elle me dit que mon col est court et que je suis menacée par un accouchement prématuré. Rien que ça. Je dois en faire le moins possible. Repos, pas de retour au travail, interdiction de faire les cartons pour mon déménagement, encore moins de les porter. Je suis moi même née prématurée, donc je flippe. Je passe les 3 semaines qui suivent quasiment alitée à pleurer d’angoisse et d’agacement face à la situation.

Et puis je ressasse, je recolle les morceaux. Et j’en viens à la conclusion qu’il n’y a rien de logique dans ce qu’elle m’a dit, que là, la surmédicalisation de la grossesse prends tout son sens. Je décide de consulter ma sage-femme. Et comme on organisait notre suivi grossesse dans la ville où on emménage, j’en profite pour demander leur avis aux sages-femmes de là-bas que j’ai au téléphone. Résultat : quatre sages-femmes me disent que 37mm à 23 semaines ce n’est pas un col court. La 5e, la mienne, me reçoit au cabinet et effectue un toucher vaginal pour vérifier. Elle décrit mon col comme long, fermé et tonique et m’assure que je n’ai absolument aucun problème ni aucun souci à me faire… (Edit aout 2020 : à l’écho T3 on nous a expliqué que la mesure avait été mal prise… donc je n’étais pas à 37mm…. mais à presque 40). C’est pas que ça commence à me courir, mais ça fait deux fois qu’on me plonge dans le stress et l’angoisse durant des jours… pour rien. Et pas besoin de médecin pour comprendre que le stress n’est bon ni pour maman, ni pour bébé.

Depuis cinq mois, on me faisait flipper, on me donnait des médicaments avant d’envisager des solutions naturelles, on me parlait de sujets graves et inquiétants à des stades de ma grossesse où ce n’était même pas possible de poser un diagnostique sûr et concret… et si on rajoute à ça le manque cruel d’humanité des gynécos à qui on a eu à faire, ça donne un mélange pas jojo qui fait qu’à un moment on a explosé. A un moment, on a juste décidé que c’était trop. On a dit STOP à la surmédicalisation de cette grossesse.

Et puis on a décidé que tout allait bien

surmédicalisation de la grossesse
Crédit photo : Caroline Robi

Vers le cinquième mois donc, on a commencé à remettre en question les pratiques médicales courantes et à se tourner vers des alternatives plus naturelles et physiologiques. Et c’est quand on a commencé à creuser qu’on s’est rendu compte de l’ampleur du problème.

Le fait est qu’à part mes terribles nausées du premier trimestre, j’ai eu jusque là une grossesse qui s’est parfaitement bien déroulée. Aussi bien de mon côté que de celui du lutin. Mais tous les gynécos que j’ai vus se sont donné beaucoup de peine à me faire croire le contraire. Pourquoi ? Je n’ai pas la réponse exacte. Pour que je reste dépendante de leur système ? Pour m’empêcher d’aller vers les sages-femmes ce qui, je l’ai découvert après, ne plaît absolument pas aux gynécos qui voient en elles une concurrence et une menace. Mais plus on se dirigeait vers des alternatives physiologiques et naturelles, plus les gynécos étaient désagréables, voire carrément méprisants. En soi, ce n’est pas tellement l’incompréhension face à nos choix qui me dérange. C’est le jugement systématiquement émis quand on veut sortir des sentiers battus, même quand on SAIT et qu’on VOIT que c’est meilleur pour nous et l’enfant qu’on porte. Ça, pour moi, c’est un véritable problème. On ne se sent pas libre. Et honnêtement je ne m’attendais pas à ce que ma fin de grossesse et mon accouchement deviennent aussi militants.

Le troisième trimestre, je l’entame à peine. Et je vais beaucoup mieux. Je ne suis pas stressée par mon état ou par l’accouchement. Parce qu’on a décidé de se passer du « trop » médical. On est ce que j’appelle en mode « Slow ». C’est-à-dire qu’on ne se prend plus la tête, on apprend à ressentir et à s’écouter. Et depuis qu’on a pris cette décision, on a plus eu aucun problème. On a décidé de préparer un accouchement physiologique sans péridurale. Je dédierai un article à ça après la naissance et reviendrai sur le pourquoi du comment on a fait ces choix là. Mais la base est ici. On s’est tourné vers ces alternatives plus douces parce qu’on en a eu ras-le-bol de se faire massacrer par les gynécos.

Entre temps on a déménagé et ici à Nîmes, on a fait appel à une sage-femme qui travaille en adéquation avec nos envies et qui, donc, prépare aux accouchements physiologiques sans péridurale. Ça a été comme une sorte de nouveau départ et ça nous a fait un bien fou d’envisager les choses autrement. Et surtout, on a eu la sensation de devenir acteurs de cette grossesse et de cette naissance, d’avoir le choix.

Des choix différents pour éviter la surmédicalisation de la grossesse

Mon but n’est pas de vous dire que les médecins (en l’occurence ce sont les gynécos ici qui ont posé problème, plus que les médecins généralistes à qui ont eu à faire) sont à fuir. Je veux juste partager mon expérience et vous montrer qu’il existe autre chose. Ce qui me désole c’est que rien ne justifiait qu’on m’inquiète à ce point. Je ne comprends pas pourquoi on m’a plongé dans ces états anxieux terribles alors que j’allais bien et que mon bébé aussi était en parfaite santé. À quoi ça rime ? Et si j’étais la seule… mais je suis tombée sur des dizaines et des dizaines de témoignages de femmes qui ont vécu des expériences similaires à la mienne.

À quoi bon nous malmener à ce point ? La grossesse est déjà par essence une étape loin d’être évidente dans la vie d’une femme. Pourquoi ne pas la rendre plus douce ? Il existe aujourd’hui des sages-femmes qui préparent à des accouchement plus naturels et physiologiques et qui offrent la possibilité de CHOISIR. De se sentir soutenus et véritablement accompagnés. Nous avons aussi décidé de faire appel à une doula, c’est à dire une accompagnatrice à la naissance. Elle est là pour nous guider et nous informer, nous épauler sur tout ce qui n’est pas médical (puisque ce n’est pas son domaine) et c’est une aide et un soutien très précieux. Elle sera là le jour de l’accouchement, au cas où, si le papa et moi en ressentons le besoin.

Après, je conçois totalement qu’il y ait des gens que la surmédicalisation rassure. Et finalement, le meilleur choix est celui que vous savez bon pour vous. Nous, c’est en dehors des sentiers battus que nous avons trouvé nos marques. Mais si pour vous l’hôpital et les blouses blanches sont ce qu’il y a de plus rassurant et que ça vous sécurise alors c’est totalement ok ! Je ne suis pas là pour juger les expériences des autres. Je relate juste ce qui nous est arrivé

Je pense qu’il y a un réel problème avec la surmédicalisation de la grossesse et de l’accouchement (et je ne rentrerai même pas dans le débat des lobbies qui, malheureusement, a aussi sa place ici mais c’est encore un autre vaste sujet…) et qu’il faut arrêter de croire que les blouses blanches ont le monopole du savoir sur notre santé. Ils ont un savoir que nous n’avons pas. C’est une certitude. Mais il ne sont pas à notre place, ils ne sont pas à même de décider pour nous. Nous seuls sommes les mieux placés pour savoir ce qui est bon pour nous ou notre bébé à naître. Et si vous avez un doute, demandez plusieurs avis.

Si vous êtes un brin féministe, ou pas ceci dit, il suffit d’écouter le directeur du CNGOF (Congrès national des gynécologues et obstétriciens de France) pour s’apercevoir que ces gens ne sont pas du tout sur la même planète que nous. Entre mépris des patients, déni des violences obstétriques et misogynie permanente, c’est quand même fou, en 2020 d’en être toujours là et de devoir se battre pour vivre sa grossesse et son accouchement comme on le souhaite. A ce sujet, je vous recommande chaudement le documentaire « Tu enfanteras dans la douleur » réalisé par Ovidie. On a pris une claque, le papa et moi. Je vous préviens, c’est révoltant. Mais c’est malheureusement comme ça que ça se passe actuellement dans la plupart des cabinets de gynéco et des maternités (pas tous, heureusement).

J’espère que cet article vous aura été utile. N’hésitez pas à partager vos expériences à ce sujet en commentaire (avec bienveillance et sans jugement s’il vous plaît, chacun·e est libre et fait comme il/elle veut/peut) ou à m’écrire via le formulaire de contact si vous voulez papoter en privé.

6 Comments

    1. Si seulement ! Je lis bien trop de témoignages négatifs pour bien trop peu d’avancées :'( Encore récemment, des trucs ahurissants que tu ne penserai jamais entendre de ta vie… C’est vraiment dingue. Certaines femmes sont passées par des épreuves tellement énormes… à côté moi c’est Disneyland…

  1. Bonjour Mademoiselle,
    J’ai lu avec un grand intérêt votre article et j’ai relevé des aberrations dont une plus particulièrement que je me permets de citer ci-dessous :
    « Par exemple, notre corps sait très bien faire « la sélection naturelle ». C’est à dire qu’il va savoir se délester d’un embryon qui n’est pas viable. »
    Je ne pense pas qu’une femme qui subit une fausse couche à 3 mois de grossesse d’un « enfant viable » partagerait votre avis ! Il est juste inadmissible de lire ce genre de propos d’une personne n’étant même pas du corps médical !
    Je vous néanmoins une bonne fin de grossesse,
    Justine

    1. Merci Justine pour votre commentaire. Je comprends et j’entends votre point de vue. Néanmoins une femme qui fait une fausse couche à 3 mois comme à 5 ce n’est pas par hasard. Si le bébé est viable et en bonne santé, il n’y a aucune raison que le corps provoque une fausse couche. Je ne suis en effet pas médecin, bien qu’issue d’une famille de médecins. Et j’entends parfaitement que mes propos puissent ne pas plaire, j’en suis désolée. Mais c’est un fait 🙁 Les fausses couches n’arrivent malheureusement pas par hasard (je parle bien sur de fausse couche et non d’IVG ou IMG). Après le ressenti par rapport à la perte et à ce sujet en particulier est tellement propre à chacune… Merci d’avoir partagé vos impressions en tout cas ❤️

  2. Je suis tellement d’accord avec votre témoignage ! Je suis à 35sa et le corps médical me stress et me pompe toute mon énergie surtout en cette fin de grossesse ou tout se précipite ! Je n’ai eu aucune pathologie, aucun symptômes même pas des nausees de début de grossesse et après avoir fait le compte je suis à 26 rendez vous (gyneco/sage-femme/monitoring) et à plus de 15 examens (prise de sang et autres) je trouve ça tellement abusif !!! Ma fin de grossesse est vraiment ternie par leur faute, depuis peu je montre mon mécontentement mais comment dire .. je passe vraiment pour la casse couille de service et j’ai l’impression d’être la seule à penser cela !

    1. Je comprends tellement ! C’est fou de ne pas se sentir écoutée à ce point… Mais gardez la foi en vos convictions. Vous seule savez ce qui est bon pour vous et votre bébé. Il ne faut pas laisser le corps médical décider à votre place. Avec pédagogie et diplomatie, c’est important de leur faire comprendre que vous n’êtes ni idiote ni une enfant et que vous avez le droit de vivre ces moments comme vous le voulez. C’est important de leur dire et de communiquer sur ce point avec eux. Et n’oubliez pas que vous avez des droits, hein 😉 on peut échanger sur ce point avec plaisir si vous voulez des ressources utiles. Bon courage en tout cas pour cette fin de grossesse ❤️

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